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POURQUOI J'AIME LA PHOTOGRAPHIE

Dernière mise à jour : 2 oct. 2022


J'ai commencé la photographie vers l'âge de 5 ans, fascinée par sa capacité à arrêter le temps en un instant et à le rendre éternel. Statique et pourtant capable de raconter une infinité d'histoires différentes. J'aimais me perdre dans les photographies et les cartes postales, imaginant des scénarios et des histoires passionnantes qui justifiaient ce moment volé et le rendaient statique mais éternel.


Au fil des ans, la photographie m'a accompagné avec patience et indulgence, elle a su me consoler dans les moments de découragement, m'aiguillonner dans les moments d'incertitude, traduire les pensées dans les moments nuageux, gérer les émotions dans les moments de déséquilibre. Elle a su m'accepter dans les moments où je la repoussais autant que dans les moments où je la harcelais.

Et elle a su grandir avec moi, évoluer avec mon regard, me mettant souvent en face de ma propre évolution, impressionnée dans des clichés qui la rendaient évidente.


Je suis autodidacte, j'ai appris en expérimentant, en apprenant, en consacrant du temps, de l'énergie et de la passion à la découverte de ma créativité et à sa traduction en images.

J'aime la lumière dans toutes ses nuances, y compris les ombres, l'harmonie et le contraste, mais surtout les émotions, les instants uniques, les moments fugaces... en un mot : le mouvement.

Que ce soit d'un lieu, d'un visage, d'un danseur, peu importe : tout est mouvement et crée une émotion.

Et l'appareil photo est un outil magique capable de capturer cet instant où l'émotion affleure, où ce que j'observe parvient à se frayer un chemin jusqu'à mon estomac ou mon cœur, établissant un dialogue avec mes souvenirs, mes sensations, les moments d'une vie passée, les pensées de la vie présente ou les rêves d'une vie future...

et c'est là que la magie opère : ce dialogue entre le présent extérieur et l'expérience intérieure donne vie à une mélodie qui me parle, une rencontre entre deux instruments de musique qui trouvent la symphonie parfaite qui pourra se frayer un chemin pour accorder un peu de sa magie à la main qui prendra la photo.


Chaque photo est unique et finie, la post-production ne doit être qu'un chiffon doux qui enlève les halos et non un marteau-piqueur qui bouleverse et transforme. Et si la prise de vue a échoué, il n'y a pas de chiffon doux qui puisse la transformer en ce qu'elle n'est pas, accepter de la sacrifier est le seul choix possible, la sélection naturelle nécessaire pour reconnaître la valeur des photos réussies, qui pourront se montrer la tête haute, fières de cet ADN qui les a rendues belles et intenses sans retouche.


Il y a des photographies qui m'étonnent parce qu'elles parviennent à traduire parfaitement ce que je voulais réaliser, celles qui ont su me lire et me donner confiance pour s'abandonner à ma volonté.

Et puis il y a ces photographies qui m'étonnent parce qu'elles sont allées plus loin, elles ont creusé encore plus profondément pour faire ressortir ce que je ne sais pas encore moi-même que je ressens ou que je veux exprimer... des clichés qui révèlent les symptômes d'une nouvelle évolution.

Mais je sais avec certitude que chaque photo parle de moi, révèle des grains de moi, laisse filtrer un peu de ma lumière.


Je n'ai pas toujours été photographe professionnelle, mais j'ai toujours photographié la vie et j'ai adoré cet art qui, au fil des ans, a exigé davantage de mon temps et de mon énergie, jusqu'à devenir un besoin nécessaire.

C'est ainsi qu'à l'âge de 38 ans, malgré la pandémie, j'ai décidé de tout quitter et de vivre de ma passion.



© 2022 Copyright Valentina Benigni Photographer - Blog by Valentina Benigni

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